La surface bâtie est la surface de terrain recouverte par une construction (bâtiments ou parties de bâtiments). Ainsi, elle se compose des surfaces « des bâtiments, des dépendances, des constructions annexes ainsi que les parties souterraines qui dépassent le niveau du terrain naturel ». Il s’agit donc de la projection au sol des limites externes du bâtiment sans inclure les parties saillantes. Elle est inscrite sur le plan cadastral.
Pour calculer cette donnée, il convient de mesurer la longueur et la largeur des espaces au sol. Il convient de prendre en compte dans le calcul les lignes de façades, c’est-à-dire les limites extérieures des bâtiments. La somme de ces différentes surfaces compose la surface bâtie.
Selon le site densite.ch, la surface bâtie déterminante est « la projection sur un plan horizontal du volume bâti ». Cela veut dire qu’il s’agit de la superficie recouverte par une construction lorsque l’on a une vision d’en haut. Ainsi, un balcon saillant, au premier étage d’un bâtiment, entrera dans le calcul de la surface bâtie déterminante, bien qu’il ne touche pas le sol. Au contraire, la surface bâtie correspond à la superficie d’un sol recouverte d’une construction.
Le calcul de la surface bâtie d’un territoire permet de connaître la répartition entre constructions (habitations et bâtiments industriels), surfaces agricoles, espaces verts, forêts, etc. Généralement les constructions se font au détriment des écosystèmes naturels comme les forêts ou les champs et ont un impact sur les paysages. Dans un objectif de développement durable, le but est de limiter au maximum les surfaces bâties pour privilégier les espaces naturels. En général, pour pouvoir comparer plusieurs territoires, il est d’usage de calculer la surface bâtie par habitant.
Il est également d’usage de calculer l’IDB (indice de densité bâtie) pour évaluer la présence ou non de terrains destinés aux aires de jeux et de repos, aux parcs, aux jardins, etc., en comparant leur surface avec la surface bâtie de la zone.
La surface bâtie rentre également dans le calcul du volume d’un bâtiment (en mètres cubes). En effet, elle est multipliée par la hauteur de chaque niveau afin de déterminer le volume global du bâtiment. Ainsi, les maîtres d’œuvre peuvent déterminer le coût de la construction ou des travaux à réaliser.
En Suisse, chaque commune dispose d’une politique de construction différente. Dans chaque commune, il y a plusieurs zones où les autorisations de construction sont différentes. Chaque zone dispose de sa surface constructible autorisée pour les terrains qui s’y trouvent. Ainsi, pour construire un bâtiment ou une extension sur son terrain, il convient de consulter le CUS (coefficient d’utilisation du sol) et le COS (coefficient d’occupation des sols) déterminés dans la zone géographique où se situe le terrain.
Tout d’abord, il convient de vérifier la surface bâtie sur le cadastre. Puis, il faut vérifier les CUS (coefficient d’utilisation des sols) et COS (coefficient d’occupation des sols) réglementaires dans la commune sur laquelle se trouve le terrain. Cela permet de définir si vous avez le droit ou non de construire une dépendance. Et si oui, quelle surface elle peut atteindre?
Il est possible de consulter les IDB (indice de densité bâtie) des différentes communes du canton qui vous intéressent.
Non, ce sont les limites au sol qui sont prises en compte dans le calcul de la surface bâtie.
